Zizou à Cariboo's land

Vendredi 7 Juillet. 11h30. Dernier contact avec la civilisation, avec le téléphone, les voitures, les ordinateurs, la coupe du monde... Retour à la réalité prévu dans 4 jours.
Nous partons, un groupe de 6 en expédition dans le parc provincial Algonquin pour un week end de canoe avec camping sauvage pour découvrir les trésors que couvent la nature canadienne.
Quelques mouvements de rame et nous voilà au milieu du lac, avec seulement de l'eau et des sapins autour. Un pur moment de merveille, un lieu de prédilection pour se reposer.
Le soir approche, le soleil joue avec la cime des arbres et il est temps de préparer le barbecue pour notre premier repas rustique, un petit verre de vin rouge à la main (c'est pas parce qu'on est coupé du monde qu'on doit se priver de bonnes choses quand même).
Le jour se lève, et le bonheur reste le même, on ne peut se lasser d'admirer ces coins de nature que l'homme n'a pas encore modelé de ses mains. Un cerf brâme au loin, un pic vert donne le rythme aux mélodies des autres oiseaux, des écureils guettent aux alentours à la recherche de nourriture égaré, tout un petit monde s'active dans les alentours.
Et toutes ces étendues d'eau ne sont qu'un appel aux pêcheurs en tout genre. Je n'ai pas pu m'empêcher de titiller ces fonds. Alors, pendant que la France perdait sa chance qui l'avait suivie pendant toute cette coupe du monde, elle se matérialisait dans ces eaux clairs au bout de ma ligne sous la forme d'un poisson.
Mais, la brume se lève en ce lundi, il faut rentrer, il faut ranger le canoe, il faut quitter cet eden, le rêve se finit.
Au revoir et merci à vous de m'avoir fait découvrir ce Canada que l'on s'imagine dans nos lectures.

Après plusieurs semaines passées sur Toronto, j'ai enfin pu visiter la CN tower. Décollage de l'ascenseur à plus de 20 km/h et me voilà arrivé sur le plus haut point d'observation jamais construit par l'homme. Et là, c'est vrai que la vue est époustouflante, les images parlent d'elles mêmes. Malheureusement, l'entrée n'est pas vraiment donnée du coup pour rentabiliser, j'ai attendu pour faire moi aussi ma petite photo de coucher de soleil (bon c'est pas un coucher de soleil avec la mer mais Toronto donne un beau point de vue quand même).

Mais quel est ce cri que ces gens poussent aux alentours du Skydome ?
Mi-juin arrive, la saison de CFL (Canadian Football League) recommence ! Et oui, ici le football, c'est pas ce sport magique (j'ai mis magique pour en faire grogner certains :-)) pour lequel des millions de fans vibrent en ce moment de part le monde mais plutôt un sport très proche du football américain. Après la présentation des joueurs, la présentation des charmantes nouvelles charmantes (c'est vrai qu'elles sont charmantes) cheerleaders, après avoir chanter l'hymne nationale, que le spectacle commence. Et là, on peut dire que les championnats sportifs européens peuvent aller se rhabiller. Les joueurs font le show, les feux d'artifices sont lancés à chaque point, les cheerleaders dansent pendant tout le match, l'écran géant balance ses pubs, l'hymne des Argonauts, les replays en continue, des cadeaux sont offerts à des supporters à chaque quart-temps...  Les Argonauts ont vaincu, le chant des supporters peut continuer à résonner dans les souterrains du métro.
Touchdown!

7 etudiants, 545 kilomètres, 1 van, un concept : l'ad[van]ture. Désolé je suis allé la chercher loin celle là. C'est pour celà que j'ai mis autant de temps à vous mettre cet article sur Montreal.
Départ vendredi dernier en debut d'àprès midi soleil éclatant, week end énorme en perspective avec en plus les retrouvailles avec Cédric, Greg et Guillaume . Mais voilà le problème récurrent du Canada refait son apparition : le mauvais temps du week end ! A peine 200 km de passés, les premières gouttes arrivent et à notre arrivée à Montreal le temps ne s'est pas arrangé.
Du coup la journée de samedi se passe en intérieur entre les quartiers souterrains de Montreal et le biodôme. Et puis le soir, vient la première éclaircie du week end avec un concert des Francofolies : Les ogres de Barback et leur talent pour nous raconter des histoires avec leurs instruments extraordinaires. Les premières notes résonnent dans la salle et nous voila "Dans une rue de Paname". Bien que ce soir le concert est annoncé calme, les gens restant bien assis, la magie est là. Un premier au revoir et puis ils reviennent "Grand-mère" "Salut à toi", "Salut à vous",le son est plus rock, la salle s'enflamme, les gens dansent dans les allées, et puis un dernier salut des ogres et de leurs marionnettes, avec dans le regard des gens un petit air de fête...  merci
Le lendemain, le soleil refait son apparition et nous permet enfin d'admirer Montreal. Une petite ballade dans le vieux Montreal, un moment de détente dans un parc au son des djembés, un bon fou rire en tombant sur un groupe de québecois allumés qui jouent avec des épées et des boucliers en plastique et c'est déjà fini. A bientôt les cousins.
En bonus un album photo sur quelques pubs et affiches de cinema du Quebec et de Toronto

18h30 sortie de travail, et là petite envie de retrouver un petit plat de chez nous : le clafoutis. Me voilà parti au supermarché du coin pour trouver les ingredients de ce fameux gâteau. Après avoir trouvé tous mes ingrédients, non sans mal et sans quelques entorses à la recette (banane chocolat j'avoue, c'est pas le plat original n'en déplaise à certains défenseurs de la cuisine française), j'arrive dans la cuisine pour préparer la bête. Premier problème, le muffin est plus courant comme dessert canadien que nos chers gateaux de grand-mère et les bons vieux plats ronds ne connaissent pas un franc succès chez nos cousins d'outre-atlantique. Me voilà donc parti avec un plat rectangulaire plus propice au cake qu'au clafoutis mais me direz vous l'important c'est le contenu. Fruits découpés, pâte préparée avec des proportions à l'oeil faute de verre mesureur toutes les conditions semblaient requises pour déguster dans la 1/2 heure suivante mon petit gâteau. Je mets cuire au four à 180 et puis je m'en vais patienter à côté au milieu du doux parfum de banane . Tout content je reviens 10 minutes après pour déposer sur mon gâteau mes petits morceaux de chocolat et là c'est le drame. Ma pâte est encore liquide et le four n'est pas vraiment chaud. Après avoir observé la température maximum possible du four qui atteignait quand même 900, j'ai eu soudain le déclic : Fahrenheit (le boulet...). Mon gâteau cuisait tranquilement à la température de 80°C, original mais peu efficace. Finalement, j'ai pu quand même déguster mon clafoutis un peu plus tard que prévu mais le goût était là.
Moralité : On ne cuisine jamais mieux que dans sa cuisine.

Oyez oyez braves gens !
Le temps d'un week end Toronto vous ouvre ses portes. De l'ancien hôtel de ville au nouveau, des buildings de banques au petit atelier d'imprimerie, des maisons victoriennes aux bureaux d'architectes, Toronto vous révèle ses secrets à travers plus d'une centaine de lieux. Toronto a su allier le modernisme d'une grande métropole sans pour autant renier ses origines et au hasard d'une sortie de métro, on peut se retrouver sur une place calme isolé des bruits de la ville puis au coin de rue suivant tomber sur une manifestation où se mélange des gens de tout les horizons.

5h de bus à travers la campagne canadienne et me voilà arrivé à Ottawa, capitale du Canada pour un week end arrosé (je parle de la pluie bien sûr) avec Cédric, Greg et Guillaume.
Avec notre Ford conduite de main de maître pas Greg (c'est pas la peine d'embrayer Greg), nous sillonnons les rues de cette magnifique ville (parlement, musée de l'aviation, rivière des Outaouais, ponts...).
Une nuit passée dans une prison reconvertie en auberge de jeunesse (un peu bizarre le concept mais assez sympa) avec un irlandais saoul dont le ronflement aurait reveillé un mort, nous repartons à la découverte d'Ottawa. Bien qu'elle soit la capitale du Canada, cette ville semble plus proche d'une ville calme de province qu'une cité animée. En effet, à seulement 15 min du centre ville, on peut se retrouver en pleine forêt. On peut notamment découvrir le magnifique lac, Pink lake dont les fonds absent d'oxygène recèlent des trésors inestimables pour les scientifques parmi lesquels le plus vieux poisson du monde.
C'était court mais que ce fut bon.
On remet ca quand vous voulez !!
Demain un autre match de baseball. Allez les bleus !

Le "waterfront" ou front de lac représente le coin privilégié pour les promeneurs en tout genre. Que ce soit en roller, à vélo, à pied, c'est un coin parfait pour se ressourcer et mais également pour faire le "reporter animalier" :-).

On peut également y découvrir une magnifique passerelle piétonne (opopop, certains B2 comprendront, les autres admireront seulement ce magnifique ouvrage mixte acier-béton).

L'Amerique du nord est connue pour ses shows sportifs, et le baseball n'échappe pas a la regle. Dans l'immense Skydome de Toronto, j'ai assisté à mon premier match de baseball. Pour seulement 2 dollars, installez vous confortablement, prenez un hot dog et une bière comme un bon supporter et que le spectacle commence, 3h de show avec : home run, strike, supporters en delire, cris en anglais ivre, choregraphie ridicule, hymne des blue jays... Et en plus je connais les règles maintenant !
Que demander de plus.

Prochaine etape : Toronto vue de la CN Tower.

Au long de ces pages, je n'ai pas la prétention de vous faire découvrir tout Toronto mais seulement de vous montrer les quelques photos que j'ai pu prendre au grès de mes ballades dans cette magnifique ville.